Consommation de volaille et risque de cancer ?

27/05/2025

La consommation de volaille est en augmentation dans beaucoup de pays de par son coût moins élevé que celui de la viande rouge. Même si la volaille est communément considérée comme plus saine que la viande rouge, une récente étude a exploré le lien entre consommation de viande blanche et risque de mortalité.

La 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐛𝐥𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 augmente de façon globale. Par exemple, en Italie, la consommation de volaille a 𝐚𝐮𝐠𝐦𝐞𝐧𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝟖,𝟓 % au cours de la dernière décennie. La consommation recommandée est de 𝟏𝟎𝟎 𝐠 par personne 𝐮𝐧𝐞 𝐚̀ 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐬𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞. En termes de composition, le blanc de poulet contient 93 % de protéines et seulement 7 % de matières grasses. Cependant, un quart de la volaille est consommée sous forme de 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞́𝐬, ce qui implique l’addition de sodium, d’acides gras saturés, de sucre et de conservateurs.

Un article publié par une équipe italienne dans le journal 𝑁𝑢𝑡𝑟𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 a étudié l’association entre consommation de viande blanche et 𝐫𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐫𝐭𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́, et en particulier le risque de déclarer un 𝐜𝐚𝐧𝐜𝐞𝐫 𝐠𝐚𝐬𝐭𝐫𝐨𝐢𝐧𝐭𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧𝐚𝐥. A partir des données de 4869 participants, les données ont montré que les sujets qui consommaient plus de 300 g par semaine avaient un risque de 𝐦𝐨𝐫𝐭𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐠𝐥𝐨𝐛𝐚𝐥𝐞 𝟐𝟕 % 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐞́𝐥𝐞𝐯𝐞́ que chez ceux consommant 100 g. Le risque de cancer gastrointestinal était également 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐞́𝐥𝐞𝐯𝐞́ chez les participants consommant plus de 300 g/semaine, et ce de façon plus 𝐚𝐜𝐜𝐞𝐧𝐭𝐮𝐞́𝐞 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐥𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬.

Cette étude suggère donc que la consommation de volaille ne serait pas aussi saine que ce que l’on pensait. Cependant, l’étude ne comprenait pas de données sur la 𝐩𝐚𝐫𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐥𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞́𝐞𝐬 consommées et le type de transformation. La consommation de volaille devrait être revue à la baisse et les habitudes alimentaires redirigées vers des 𝐦𝐨𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐬𝐢𝐦𝐩𝐥𝐞𝐬 et 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞́𝐬.