Un nouveau traitement pour arrêter le vapotage chez les adolescents ?
La plupart des étudiants qui consomment des produits du tabac 𝐬𝐨𝐮𝐡𝐚𝐢𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐫𝐫𝐞̂𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐟𝐮𝐦𝐞𝐫 et ont tenté en vain de le faire. En 2024, 5,9 % des étudiants nord-américains utilisaient des 𝐞-𝐜𝐢𝐠𝐚𝐫𝐞𝐭𝐭𝐞𝐬, dont 87,6 % des e-cigarettes aromatisées et 26,3 % des e-cigarettes quotidiennes. Un essai de 12 semaines, dont les résultats ont été récemment publiés dans le 𝐽𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑙 𝑜𝑓 𝑡ℎ𝑒 𝐴𝑚𝑒𝑟𝑖𝑐𝑎𝑛 𝑀𝑒𝑑𝑖𝑐𝑎𝑙 𝐴𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, a étudié l'effet de la 𝐯𝐚𝐫𝐞́𝐧𝐢𝐜𝐥𝐢𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐢𝐧𝐞́𝐞 𝐚̀ 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥𝐬 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐮𝐧 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐫 𝐒𝐌𝐒 sur le vapotage chez les adolescents et les jeunes adultes. Il convient de noter qu'il a été suggéré dans un article précédent que la varénicline pourrait aider les adultes à arrêter de fumer en se liant aux récepteurs de la nicotine dans le cerveau, réduisant ainsi l'𝐞𝐟𝐟𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐢𝐜𝐨𝐭𝐢𝐧𝐞.
Au total, 261 jeunes patients âgés de 16 à 25 ans ont été inclus. Pendant 12 mois, deux groupes ont bénéficié 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐚𝐫𝐞́𝐧𝐢𝐜𝐥𝐢𝐧𝐞, 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐝'𝐮𝐧 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞𝐛𝐨, de conseils hebdomadaires et d'une aide à la cession du vapotage par SMS. Les 𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐝'𝐚𝐛𝐬𝐭𝐢𝐧𝐞𝐧𝐜𝐞 à 12 semaines étaient de 𝟓𝟏 % 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐠𝐫𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐯𝐚𝐫𝐞́𝐧𝐢𝐜𝐥𝐢𝐧𝐞 et de 14 % dans le groupe placebo. 𝐒𝐢𝐱 𝐦𝐨𝐢𝐬 𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐛𝐮𝐭 𝐝𝐞 𝐥'𝐞́𝐭𝐮𝐝𝐞, le taux d'abstinence était toujours supérieur dans le groupe varénicline (28 % contre 7 % dans le groupe placebo). Les effets indésirables n'étaient 𝐩𝐚𝐬 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐭𝐬 entre les groupes. Le taux d'abstinence atteint à 6 mois a été jugé plutôt bon.
La nicotine est particulièrement problématique 𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐥'𝐚𝐝𝐨𝐥𝐞𝐬𝐜𝐞𝐧𝐜𝐞, car une 𝐫𝐞́𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞 se produit pendant cette période de la vie dans les régions du cerveau essentielles pour les fonctions cognitives et exécutives matures, la mémoire de travail, le traitement de la récompense et la régulation émotionnelle. L'exposition continue à la nicotine 𝐩𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐛𝐞 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐫𝐞́𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧.