Cancer du col de l’utérus : un dépistage plus efficace
Chez les femmes de plus de 30 ans, elle recommande désormais le test HPV, plus efficace pour déceler les lésions précancéreuses. Ce test consiste en une recherche de l’ADN du virus à l’origine du développement de ce cancer. Plus performant que le frottis habituel, il permet de limiter le nombre de faux négatifs.
Pour les patientes, la procédure n’est pas foncièrement différente. Un prélèvement et un examen cytologique seront toujours nécessaires, mais l’intervalle entre les examens pourra toutefois être prolongé à 5 ans, contre 3 pour l’examen cytologique. Il sera également possible de proposer des auto-prélèvements.
Chez les jeunes femmes de moins de 30 ans, l’analyse cytologique reste toutefois le premier choix. En effet, chez cette population de femmes, le test pourrait détecter un grand nombre d’infections régressant dans la plupart des cas spontanément. L’évolution étant très lente, rien ne sert précipiter un traitement qui a de grandes chances d’être superflu.