Se sentir mieux grâce aux animaux ? Zoom sur la zoothérapie !

27/10/2022

La présence d’un animal apaise le patient.

Et la médiation animale est devenue une méthode thérapeutique structurée, utilisée par le personnel soignant pour aider les patients. C’est en 1950 qu’un psychiatre américain, Boris Levinson, normalise la zoothérapie en faisant intervenir un chat ou un chien entraîné pendant ses séances. Il constate que le lien entre l'humain et l'animal est un phénomène naturel bénéfique avec de nombreux avantages cognitifs, psychologiques et sociaux.
La zoothérapie, complément de la médecine conventionnelle, est organisée sous forme de séances d'une durée moyenne d'une heure. Elle se pratique à l’hôpital, en cabinet ou en maison de retraite. Le praticien supervise et analyse ensuite les progrès réalisés par le patient.
Les bénéfices ont particulièrement été remarqués chez les personnes âgées dans les résidences pour séniors. Les patients autistes semblent également en bénéficier. Par ailleurs, la zoothérapie aide à réduire la pression artérielle et améliore ainsi la santé cardiovasculaire en général. L’anxiété s’améliore et le sentiment d’isolation est réduit. S’occuper de l’animal, le nourrir, le caresser ou le promener valorise le patient et stimule sa motricité. Plusieurs études prouvent que les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer voient leurs capacités cognitives stimulées grâce aux animaux. Ils se souviennent de leurs animaux de compagnie et communiquent plus facilement.
Les chiens sont les plus à même à être éduqués pour l’accompagnement lors de thérapies : sensibles aux états émotionnels humains, ils aident volontiers les personnes en détresse. Ceci-dit, le chat n’est pas en reste. Selon le vétérinaire toulousain Jean-Yves Gauchet, le ronronnement du chat améliore la production de sérotonine, qui agit positivement sur l’humeur. Les contre-indications sont rares, sauf bien sûr si le patient n’est pas réceptif à cet accompagnement.
Alors, convaincu par la médiation animale ?