Détection des cancers de l’ovaire par des tests d’urine

23/02/2024

Seuls 20 % des cancers de l'ovaire sont diagnostiqués à un stade précoce. Pourtant, lorsqu'ils sont détectés suffisamment tôt, plus de 94 % des patientes survivent au-delà de cinq ans après le diagnostic.

Des chercheurs de la Virginia Commonwealth University mettent au point 𝐮𝐧 𝐭𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐫𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 pour la détection précoce du cancer de l'ovaire, en s'appuyant sur la nanotechnologie pour 𝐚𝐧𝐚𝐥𝐲𝐬𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐩𝐭𝐢𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐩𝐞́𝐜𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 présents dans les échantillons d'urine. Cette approche vise à 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞́𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐭𝐡𝐨𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐚𝐠𝐧𝐨𝐬𝐭𝐢𝐜 𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞s telles que les tests sanguins CA-125 et les échographies, en améliorant potentiellement la détection et le traitement à un stade précoce. Une étude publiée dans le Journal of the American Chemical Society a présenté une nouvelle technique appelée 𝐧𝐚𝐧𝐨𝐩𝐨𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐢𝐧𝐠, qui offre une efficacité et une précision accrues dans l'identification des peptides liés au cancer.

Parmi les 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐞𝐩𝐭𝐢𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥'𝐮𝐫𝐢𝐧𝐞, certains sont spécifiques au cancer de l'ovaire. En faisant passer des molécules à travers de minuscules pores et en mesurant les variations des courants électriques, les chercheurs ont identifié et analysé 𝟏𝟑 𝐩𝐞𝐩𝐭𝐢𝐝𝐞𝐬, 𝐝𝐨𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐮𝐱 𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐬 𝐚̀ 𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐢𝐨𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐧𝐜𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥'𝐨𝐯𝐚𝐢𝐫𝐞 tels que la glycoprotéine a-2 riche en leucine (LRG-1). Les recherches en sont encore à leurs débuts et nécessitent une validation de la sensibilité et de l'efficacité avant toute application clinique.

Les experts pensent que 𝐥𝐚 𝐧𝐚𝐧𝐨𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞, bien qu'elle ne soit pas encore largement utilisée dans les diagnostics médicaux, 𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐭𝐭𝐞𝐮𝐬𝐞 pour révolutionner la détection et le traitement du cancer.