Migration des implants contraceptifs

29/01/2020

L'agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) tire la sonnette d’alarme suite à des cas de migration d’implants contraceptifs.

L’implant contraceptif se présente sous la forme d’un bâtonnet souple pas plus grand qu’une allumette et il est inséré sous le bras. Environ 200 000 femmes le choisissent en tant que moyen de contraception chaque année. La pose de l’implant est un geste a priori anodin. Pourtant, une mauvaise pose est associée à des risques.

L’ANSM alerte aujourd’hui quant au risque de lésions neurovasculaires au niveau du site de l’insertion et de migration de l’implant dans les vaisseaux sanguins et le thorax. Les cas de migration restent rares. Au total, 18 cas ont été rapportés en 30 ans. Toutefois, ce risque est largement méconnu par les professionnels de santé et les femmes.

Aussi, les mesures d’information seront bientôt renforcées et une carte patiente sera délivrée au moment de la pose. Cette dernière invite les patientes à vérifier une à deux fois par mois la présence de l'implant et à contacter rapidement leur médecin si elles ne le repèrent plus au toucher.