Monopole de l’épilation à lumière pulsée
Le monopole de l’épilation à la lumière pulsée : un arrêté datant de 1962 indique que « tous les modes d’épilation, sauf les épilations à la pince ou à la cire » constituent des actes ne pouvant être réalisés que par des médecins. D’autres textes législatifs plus récents stipulent en outre que les épilations au laser ou à la lumière pulsée relèvent elles-aussi de la compétence du médecin.
Cela n’a certes pas empêché certains instituts de beauté et centres esthétiques de proposer ces prestations. Toutefois, dès lors qu’une action en justice a été intentée, notamment par des syndicats de dermatologues, ces établissements se sont vus condamner. Aujourd’hui, un nouveau projet de loi est en préparation. S’il est accepté, il permettra à « tout infirmier, tout professionnel paramédical exerçant sous la responsabilité d’un médecin ou tout esthéticien » en possession d’une attestation de compétences de pratiquer des épilations à la lumière pulsée.
En alerte, les dermatologues rappellent que ce type d’épilation est potentiellement dangereux et que les séances d’épilation constituent une occasion de déceler des lésions dermatologiques.